Le concept de durabilité – la gestion des conditions économiques, sociales et écologiques pour les générations futures – est un défi pour demain. Cette réflexion s’étend à l’échelle mondiale au niveau des gouvernements et des entreprises. Les objectifs en termes de climat, de réduction de CO₂ ou de mobilité et d’infrastructure, ainsi que les réglementations ou les taxes d’incitation, y sont liés.

Au niveau international, l’accord de Paris est la principale référence. L’accord oblige les États à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le réchauffement climatique moyen doit être largement maintenu en dessous de 2 degrés Celsius. La Suisse a ratifié l’accord de Paris le 6 octobre 2017. Elle a ainsi conclu à un objectif de réduction des émissions de 50% par rapport à 1990 d’ici 2030.

Au niveau national, le peuple suisse a approuvé la stratégie énergétique 2050 en mai 2017. Dans le contexte de sortie du nucléaire prévue, elle vise à promouvoir l’approvisionnement en énergie durable du pays (transformation du système énergétique suisse). Cela comprend des mesures visant à accroître l’efficacité énergétique, à réduire les émissions de CO₂, à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables et à mettre en œuvre une politique énergétique. Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’énergie conformément à la stratégie énergétique 2050 début 2018, des objectifs contraignants en matière d’économie d’énergie seront définis et les taxes sur l’énergie frappant l’électricité augmenteront légèrement. D’autres mesures (d’incitation) rentables sont à prévoir (par exemple sur le CO₂, les prix de l’énergie). En contrepartie, il existe de nouveaux systèmes d’incitation et d’encouragement (propre production d’électricité, groupes de consommateurs, démolition/reconstruction, photovoltaïque). Avec la stratégie Développement durable 2016-2019, le Conseil fédéral indique les priorités politiques qu’il définit à moyen et à long terme. Le plan d’action comprend des domaines d’action tels que «développement urbain, mobilité et infrastructures» ou «énergie et climat».

Le secteur immobilier est au cœur des questionnements actuels les plus importants et les plus ambitieux, tels que l’urbanisation, la mobilité, les changements démographiques, la rareté des ressources, les développements sociaux, les nouveaux modes de travail et de vie, les technologies innovantes ou les impacts environnementaux: L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que l’immobilier représente environ 33% des émissions mondiales de CO₂, 40% de la consommation d’énergie et 50% de l’utilisation de l’ensemble des ressources naturelles. Au niveau mondial, les objectifs environnementaux ainsi que les questions ESG sont au premier plan. La comparabilité et la mesurabilité sont rendues possibles par les notations et les reportings internationaux.